Devise : Tanindrazana, Fahafahana, Fandrosoana (Patrie, Liberté, Progrès).
Langue parlée : Malgache.
À l’origine, le malgache aurait puisé un certain nombre de mots au sanscrit (indo-européen) et à l’arabe, mais a subi une modification lexicale importante avec des langues swahili, makhwa, de la famille bantoue, et récemment avec l’arrivée des langues européennes, notamment l’anglais et le français.
En ce qui a trait à l’écriture, le malgache a d’abord été écrit en caractères arabes, ce qui a donné une littérature écrite dite Sorabe ou « arabico-malgache »; puis le roi malgache Radama 1er a imposé les caractères latins et fait traduire la Bible en malgache (1827) .
Langues officielles : Malgache, français
Capitale : Antananarivo
Superficie : 587 040 km²
Population : 25 570 000 habitants en 2017
Densité : 44 hab/km²
Indépendance : 26 juin 1960
Monnaie : La monnaie officielle est l’ Ariary depuis le 1er janvier 2005. L’ariary vient ainsi remplacer le franc malgache (Fmg) hérité de la colonisation française. 1 Ariary = 5 Fmg
Fuseau horaire : UTC+3
Hymne national : Ry Tanindrazanay malala ô (Ô, notre chère patrie)
Domaine internet : .mg
Les grandes villes de Madagascar (en 2011) :
Antananarivo : 1 392 000 habitants
Antsiranana : 82 937 hab.
Fianarantsoa : 167 200 hab.
Mahajanga : 154 650 hab.
Toamasina : 206 380 hab.
Toliary : 115 320 hab
Religion :
51 % de chrétiens (dont 26 % de catholiques et 23 % de protestants),
47 % d’animistes (croyances traditionnelles) : Les animistes pratiquent le famadihana, culte des ancêtres consistant à changer le linceul des défunts, à nettoyer leurs ossements, et à appeler leur participation à une fête et un banquet.
1,7 % de musulmans
0,3 % se réclament d’autres religions (bouddhisme, taoïsme, hindouisme, etc.)
Madagascar se situe dans l’océan Indien, à 400 km à l’est des côtes africaines, au niveau de la Tanzanie et du Mozambique. Quatrième plus grande île du monde après le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo, elle s’étend sur une superficie de 587.040 km², soit la France et le Benelux réunis. Elle mesure 1.580 km du nord au sud et 580 km de l’est à l’ouest avec 4.828 km de côte. Le point culminant s’élève à 2876 mètres (Maromokotra à Tsaratanana).
Avec l’Amérique du Sud, l’Afrique Australe, le sous-continent indien, ainsi que l’Australie, Madagascar reste l’un des vestiges du Gondwana, un continent englouti ou disloqué lors des cataclysmes géologiques de l’ère secondaire. On la nomme aussi « l’Ile continent », « la Grande Ile», ou encore « la Lémurie ». Cela induit la présence de 90% des lémuriens existant dans le monde, abriter à Madagascar.
On distingue officiellement deux saisons climatiques :
– la saison sèche : d’avril à octobre, la température peut varier de 3 °C , en altitude, jusqu’à 34°C sur les côtes littorales, versant Sud-Ouest.
– et la saison des pluies: de novembre à mars. Les pistes peuvent se transformer en bourbier. Certains sites sont fermés avec des barrières de pluie. Par contre, en novembre, c’est la période de la récolte des letchis, elles sont rouges, juteuses et en abondances.
La saison idéale pour tout voir, partout, avec une bonne température et très peu de pluies, s’étale de septembre à octobre environ. Période de la migration annuelle des baleines à bosses, période des observations des oiseaux et des orchidées. En octobre, c’est la période des mangues, d’une grande variété, de toutes les tailles, elles sont toutes juteuses et gouteuses. C’est également la période de la floraison des jacarandas. A ne pas manquer les Rives du Lac Anosy.
Les Hautes Terres (région d’Antananarivo) : la saison sèche dure d’avril à octobre, avec une période d’hiver austral de juin à août. Les pluies sont fortes mais courtes, de mi-novembre à mars seulement.
La côte ouest : c’est la côte la plus sèche et la plus ensoleillée de Madagascar.
La côte est : il y pleut toute l’année, surtout de décembre à mars, saison des pluies officielles. Les mois de septembre, octobre et novembre, sont les plus secs. Région à visiter car elle représente des forêts denses et vierges. Riche en lémuriens, en batraciens et en plantes endémiques. Prévoir un Kway pour les pluies fines.
Le sud – ouest et le sud extrême est semi-désertique avec une pluviométrie de 0,3 mètres par an.
La saison cyclonique : officiellement de mi-décembre à mi-avril. À éviter si possible.
Merina : «ceux des hauteurs»; d’origine malayo-indonésienne, ils résident sur les Hautes Terres, au centre de l’île, ils sont forts en négociations. Ce sont des commerçants.
Betsileo : «ceux qui sont invincibles»; ils vivent dans la région de Fianarantsoa (centre-est) et sont d’excellents riziculteurs et artisans du bois.
Betsimisaraka : «ceux qui ne se séparent pas»; tribu la plus importante vivant le long de la côte est, ils cultivent le café, la girofle et la canne à sucre.
Sakalava : «ceux des longues vallées»; ils occupent un territoire très vaste sur toute la côte ouest, du nord jusqu’à Tuléar (à l’ouest). Ce sont des agriculteurs et éleveurs.
Antaisaka : «ceux qui viennent des Sakalava».
Antandroy : «ceux des épines», ils vivent à l’extrémité sud de l’île.
Mahafaly : «ceux qui font les tabous», voisins des Antandroy, ce sont des sculpteurs.
Vezo : Peuple nomade, qui vit avec la pêche et que a su préserver la technique traditionnelle de la pêche.
Bara : d’origine bantoue, ils sont souvent éleveurs de zébus.
Antakarana : «ceux de l’ankara : la falaise»; ce sont surtout des pêcheurs et des éleveurs (au nord de l’île).
Antemoro : «ceux du littoral», ce sont en grande partie des cultivateurs.
Antaifasy : «ceux qui vivent dans les sables», sur la cote est.
Masikoro : agriculteurs du sud de l’île.
Antambahoaka : un groupe du Sud-Est d’origine arabe et aux traditions islamiques.
Tsimihety : «ceux qui ne se coupent pas les cheveux», vivant dans le Nord-Ouest, ils sont éleveurs et riziculteurs.
Tanala : «ceux qui vivent dans la forêt», vivent sur les falaises de la côte Est, dans la forêt; ils détiennent un grand savoir sur les plantes médicinales et de la sculputure.
Bezanozano : «ceux aux nombreuses petites tresses», ce sont des forestiers de la côte Est.
Sihanaka : «ceux qui errent dans les marais», ils habitent dans la région du lac Alaotra, agriculteurs (nord-est).
Madagascar est un pays riche en coutumes et pratiques traditionnelles et qui préserve la pratique traditionnelle. Il y a la circoncision collective chez les Antambahoaka tous les 7 ans. Le Famadihana, le retournement de mort chez les Merina en période hivernale. Le Fitampoha, bains des reliques chez les Sakalava tous les 10 ans.
Les malgaches ont un respect en leurs ancêtres, qui convergent l’être humain avec l’ Etre suprême appelé « Zanahary », le Créateur ou « Andriamanitra », le Seigneur Parfumé. Les malgaches respectent les âges. Vivants, ils vivent dans une même demeure et morts, ils s’envellissent dans un même tombeau.
La croissance économique a été soutenue durant les quatre dernières années. Elle passe de 2.3% en 2013, estimée à 5% en 2018 et projetée à 6% en 2020. Le Tourisme est un levier de croissance, et un des premiers secteurs les plus pourvoyeurs de devise à Madagascar, avec un peu plus de 300.000 touristes en 2016 et un objectif de 500.000 touristes en 2020.
Des actions de promotion de la destination Madagascar et des produits touristiques malgaches à travers, entre autres, la multiplication des vitrines de Madagascar à l’étranger sont menées. Des rendez-vous internationaux sont dans nos murs, à savoir, l’ITM International Tourism Fair Madagascar, le Congrès de l’ATBC 2019 Association for Tropical Biology and Conservation, le FIDIMA Forum des Investisseurs à Madagascar et en Afrique. Des grandes infrastructures sont lancées. Comme la rénovation des aéroports internationaux d’Ivato Antananarivo et de Fascène de Nosy be, la rénovation du port de Tamatave. Des nouveaux sites, des nouveaux produits touristiques, des nouveaux hôtels ainsi que la normalisation des activités touristiques et des établissements touristiques sont mis en place. La promotion de la sécurité n’est pas la moindre.
Le Tourisme devrait continuer à croître au cours des prochaines années , grâce à l’augmentation des partenariats public-privés. En dépit de cette croissance, la population malgache n’est pas sortie de la pauvreté . Le développement du tourisme écologique, le développement du tourisme de découverte, va de pair avec le développement social. Madagascar préserve une richesse naturelle et culturelle indéniable. Le développement du tourisme équitable et durable, engendre une retombée directe auprès de la population locale.
Les lémuriens sont les plus représentatifs de l’île. Le Microcèbus nocturne, est le plus petit, pas plus gros qu’une souris. Et l’Indri est aussi haut qu’un garçonnet. Les caméléons sont parmi les plus beaux du monde, ainsi que les papillons qui comptent la variété la plus connue, le Comète. Le sol malgache contient des fossiles bien conservés dans les sables du Sud. Il recèle des oeufs de l’Aepyornis ou même des restes de dinosaures.
Madagascar est reconnue comme étant un véritable musée vivant. Sa nature est caractérisée par un ensemble d’écosystèmes variés abritant des espèces très particulières, dont le degré d’endémisme est de 80% pour la faune et de 90% pour la flore. Parmi les figures renommées de la flore :
1. le Takhtajania, emblème de Madagascar, famille des Winteraceae, plante pré-historique datant de 120 millions d’années, du côté d’Andapa, au Nord-Est.
2. Sept variétés de baobab contre une seule pour toute l’Afrique.
3. le Népenthès « carnivore » dont le clapet se referme sur l’insecte imprudent.
L’artisanat est un secteur fort lié au développement économique et au développement rural. Très diversifié et très varié, d’une éthnie à une autre, l’artisanat tient un rôle prépondérant, un complément de revenu, pour les femmes et les enfants des agriculteurs et des pêcheurs.
La variété de culture, l’éloignement géographique d’un village à un autre, ont favorisé la distinction des différents us, coutumes, coiffures et artisanat. L’artisanat reflète la différenciation et la vie quotidienne des malgaches.
Encore un secteur peu organisé et peu développé, l’artisanat commence à être connu et commence à s’exporter. La production est très limitée, et la production en grande série est loin d’être d’usage, mais des formations sont structurées auprès des associations locales et des écoles. le professionnalisme commence à être le maître mot.
Le commerce en ligne est un secteur qui n’est pas encore suffisamment développé à Madagascar.
La carte Visa est utilisée dans les grandes villes, où vous trouverez des distributeurs automatiques (DAB) et où certains fournisseurs touristiques acceptent les paiements par ce moyen de paiement. MasterCard a récemment été acceptée par les distributeurs CA-BNI. Cependant, elle est rarement acceptée comme moyen de paiement. D’autres cartes internationales, comme l’American Express, sont pratiquement inutiles sur l’île. Les chèques de voyage ne sont pas acceptés.